Foire aux questions

Quels sont mes risques d’avoir le cancer de la prostate? 

Le cancer de la prostate est le cancer le plus répandu chez les hommes. Au Canada, un homme sur six recevra un diagnostic de cancer de la prostate au cours de sa vie. Au cours de cette année seulement, plus de 25 000 Canadiens découvriront qu’ils sont atteints de cette maladie. C’est plus que le nombre total pour les cancers en 2e et 3e position combinés des plus répandus chez les hommes, soit le cancer du poumon et le cancer colorectal. Il s’agit déjà du cancer le plus commun au Canada mis à part le cancer de la peau. Pire encore, les prévisions indiquent que ce nombre de nouveaux cas triplera chaque année d’ici 2023. 

Le cancer de la prostate est une maladie de vieux. Pourquoi m’en préoccuper? 

L’élément le plus important dans la croissance du cancer de la prostate est l’âge. Cependant, des études ont démontré que 30 % des hommes de 30 ans ont des cellules cancéreuses dans la prostate, une proportion qui croit de 10 % chaque décennie de vie. Puisque le cancer de la prostate est lié à la production d’hormones mâles, aucun homme n’y est immunisé.

Qu’est-ce qui démarque la Fondation pour la guérison du cancer de la prostate?

Près de tout le financement pour la recherche sur le cancer de la prostate va à la recherche « de base », le type qui est effectué en laboratoire. Le travail de ces scientifiques est révolutionnaire, mais les résultats seront connus dans 20 ans et plus. 
 
Notre objectif est de trouver des solutions qui permettront de guérir les hommes au cours de leur vie. Créée par un groupe d’oncologues, la Fondation investit dans la « recherche de traitements novateurs ». Nous sommes le seul organisme au Canada dédié à financer ce type de recherche sur le cancer de la prostate. 

Qu’est-ce que la recherche de traitements novateurs? 

L’innovation des traitements est une forme de recherche clinique qui permet de générer des percées pour les hommes dans les 4 à 6 ans. Effectuées par des oncologues cliniciens auprès d’hommes atteints du cancer de la prostate, ces études appliquent des méthodes de traitement connues de façons novatrices afin d’obtenir de meilleurs taux de guérison.

Pouvez-vous me donner un exemple? 

Nous finançons actuellement l’essai SABR sur la prostate dans 14 centres anticancéreux du Canada. La SABR est un traitement de grande précision qui permet d’administrer de la radiothérapie en cinq séances plutôt qu’en 39 comme à l’habitude. La recherche préliminaire démontre que la SABR permet d’obtenir de meilleurs taux de guérison tout en diminuant les effets secondaires, ce qui permet à donner aux hommes une « guérison sans compromis ». 

J’aimerais en savoir davantage sur la « guérison sans compromis ».

Plusieurs hommes, lorsqu’ils reçoivent un diagnostic de cancer de la prostate, sont plus inquiets de devenir impuissants que de mourir. Malheureusement, il s’agit d’une menace bien réelle. Plus de 50 % des hommes traités pour le cancer de la prostate par le passé souffrent par la suite de dysfonctionnement érectile. Notre objectif est d’atteindre des taux de guérison élevés tout en diminuant les effets secondaires, afin que les hommes aient une meilleure chance rétablir leur fonction sexuelle prétraitement. C’est ce que nous visons par « une guérison sans compromis ». 

Avez-vous une question à laquelle nous n’avons pas répondu? N’hésitez pas à nous contacter en tout temps.