Lorsque Colin Wackett a ouvert la porte de sa résidence le tout dernier jour de l’année 2016, il a eu la surprise de l’année.
C’était son ami, Frank, qu’il attendait, et un journaliste du Orillia Packet and Times, qu’il n’attendait pas. Ils lui ont remis le journal qui venait d’être imprimé. On y voyait en première page une grande photo de Colin qui souriait et saluait les motocyclistes lors de la Randonnée pour papa Huronia de juin. On pouvait lire au-dessus de la photo le titre : Citoyen de l’année.
Colin était surpris de l’honneur, mais demandez à quiconque de la communauté du cancer de la prostate d’Orillia et la personne vous dira qu’il était temps. Depuis près de 20 ans maintenant, l’homme de 81 ans est un dynamique champion de la sensibilisation, du soutien et de la recherche d’un remède au cancer de la prostate. Il a aussi défendu l’essai SABR dès ses débuts, sollicitant la Randonnée pour papa à devenir un partenaire financier afin que les Canadiens puissent avoir accès au traitement novateur.
« C’est surprenant comment les choses ont changé. Lorsque j’ai eu mon diagnostic en 1999, la chirurgie était pratiquement la seule option de traitement discutée », mentionne Colin. « Si quelqu’un m’avait dit que la chirurgie ne serait pas nécessaire, qu’ils inséreraient des granules comprenant de la radiation directement dans la prostate, qu’ils cibleraient l’emplacement des tumeurs, et que le taux de guérison serait de 96 %, j’aurais ri. Comment est-ce que ce serait possible? »
Bien que Colin accrédite l’ingéniosité d’investigateurs comme le Dr Andrew Loblaw et le financement de la recherche provenant de groupes comme la Randonnée pour papa, il fait aussi partie de la vague de changement. Reconnaissant que ce stigmate mettait la vie des hommes en danger, Colin a créé un groupe de sensibilisation au cancer de la prostate il y a près de 15 ans. Au tout début, environ 30 hommes et leurs épouses participaient. Puisque Colin invitait des chercheurs et médecins de renom, le nombre de participants a augmenté. Environ 100 personnes participent maintenant régulièrement à ces rencontres.
Colin a aussi aidé, au cours des 13 dernières années, à organiser et promouvoir la Randonnée pour papa Huronia. Plus d’un million de dollars ont été amassés collectivement au fil des ans.
« J’ai déjà conduit une moto, mais je ne le fais plus », dit-il. « Avec mes problèmes et à mon âge, on ne conduit plus de motos. Ma femme n’aime même pas que je conduise une voiture! »
Colin commencera bientôt sa 18e année de vie avec le cancer de la prostate. Bien qu’il ait été témoin de plusieurs progrès, il souhaite que la recherche découvre comment prévenir l’apparition du cancer de la prostate. « Je sais qu’il existe maintenant plusieurs options de traitement pour les hommes recevant un diagnostic de cancer de la prostate. Je souhaite maintenant que la recherche aille plus loin. J’aimerais que ce cancer n’existe plus. »
Pour ce qui est d’être le Citoyen de l’année, Colin commence à s’habituer à l’attention. Son frère cadet, qui a aussi combattu le cancer de la prostate, est décédé la semaine avant d’apprendre la nouvelle de cet honneur. « C’est difficile de voir partir son petit frère. Je composais avec tout cela quand des gens me félicitaient pour le prix du Citoyen de l’année. C’était irréel », affirme-t-il. Sa fille, qui habite Toronto, lui a fait parvenir trois gros paquets de friandises sucrées du fameux Mariposa Market en guise de félicitations. Il ne lui restait qu’une tarte au moment de cette entrevue.
« Je suis chanceux. J’ai plus de quatre-vingts ans et je suis encore actif », précise-t-il. « Je me souviens que mon oncologue m’avait demandé directement : “Qu’attendez-vous de ce traitement?” et j’ai dit : “L’espérance de vie normale pour un homme.” Elle a ensuite dit : “Qu’est-ce que c’est?” J’ai dit “82 ans.” »
« J’aurai 82 ans dans un mois et demi. »
C’était son ami, Frank, qu’il attendait, et un journaliste du Orillia Packet and Times, qu’il n’attendait pas. Ils lui ont remis le journal qui venait d’être imprimé. On y voyait en première page une grande photo de Colin qui souriait et saluait les motocyclistes lors de la Randonnée pour papa Huronia de juin. On pouvait lire au-dessus de la photo le titre : Citoyen de l’année.
Colin était surpris de l’honneur, mais demandez à quiconque de la communauté du cancer de la prostate d’Orillia et la personne vous dira qu’il était temps. Depuis près de 20 ans maintenant, l’homme de 81 ans est un dynamique champion de la sensibilisation, du soutien et de la recherche d’un remède au cancer de la prostate. Il a aussi défendu l’essai SABR dès ses débuts, sollicitant la Randonnée pour papa à devenir un partenaire financier afin que les Canadiens puissent avoir accès au traitement novateur.
« C’est surprenant comment les choses ont changé. Lorsque j’ai eu mon diagnostic en 1999, la chirurgie était pratiquement la seule option de traitement discutée », mentionne Colin. « Si quelqu’un m’avait dit que la chirurgie ne serait pas nécessaire, qu’ils inséreraient des granules comprenant de la radiation directement dans la prostate, qu’ils cibleraient l’emplacement des tumeurs, et que le taux de guérison serait de 96 %, j’aurais ri. Comment est-ce que ce serait possible? »
Bien que Colin accrédite l’ingéniosité d’investigateurs comme le Dr Andrew Loblaw et le financement de la recherche provenant de groupes comme la Randonnée pour papa, il fait aussi partie de la vague de changement. Reconnaissant que ce stigmate mettait la vie des hommes en danger, Colin a créé un groupe de sensibilisation au cancer de la prostate il y a près de 15 ans. Au tout début, environ 30 hommes et leurs épouses participaient. Puisque Colin invitait des chercheurs et médecins de renom, le nombre de participants a augmenté. Environ 100 personnes participent maintenant régulièrement à ces rencontres.
Colin a aussi aidé, au cours des 13 dernières années, à organiser et promouvoir la Randonnée pour papa Huronia. Plus d’un million de dollars ont été amassés collectivement au fil des ans.
« J’ai déjà conduit une moto, mais je ne le fais plus », dit-il. « Avec mes problèmes et à mon âge, on ne conduit plus de motos. Ma femme n’aime même pas que je conduise une voiture! »
Colin commencera bientôt sa 18e année de vie avec le cancer de la prostate. Bien qu’il ait été témoin de plusieurs progrès, il souhaite que la recherche découvre comment prévenir l’apparition du cancer de la prostate. « Je sais qu’il existe maintenant plusieurs options de traitement pour les hommes recevant un diagnostic de cancer de la prostate. Je souhaite maintenant que la recherche aille plus loin. J’aimerais que ce cancer n’existe plus. »
Pour ce qui est d’être le Citoyen de l’année, Colin commence à s’habituer à l’attention. Son frère cadet, qui a aussi combattu le cancer de la prostate, est décédé la semaine avant d’apprendre la nouvelle de cet honneur. « C’est difficile de voir partir son petit frère. Je composais avec tout cela quand des gens me félicitaient pour le prix du Citoyen de l’année. C’était irréel », affirme-t-il. Sa fille, qui habite Toronto, lui a fait parvenir trois gros paquets de friandises sucrées du fameux Mariposa Market en guise de félicitations. Il ne lui restait qu’une tarte au moment de cette entrevue.
« Je suis chanceux. J’ai plus de quatre-vingts ans et je suis encore actif », précise-t-il. « Je me souviens que mon oncologue m’avait demandé directement : “Qu’attendez-vous de ce traitement?” et j’ai dit : “L’espérance de vie normale pour un homme.” Elle a ensuite dit : “Qu’est-ce que c’est?” J’ai dit “82 ans.” »
« J’aurai 82 ans dans un mois et demi. »